Les cafés, bars et bistrots, notamment ceux au carrefour Vavin depuis renommé place Pablo-Picasso, étaient des lieux de rencontre où les idées étaient proposées et triturées.
Les cafés Le Dôme, La Closerie des Lilas, La Rotonde, Le Select, et La Coupole — qui sont toujours en affaire — acceptaient que des artistes affamés puissent occuper une table pour toute la soirée pour un prix dérisoire. S’ils s’endormaient, les serveurs avaient comme instruction de ne pas les déranger. Les disputes étaient courantes, certaines alimentées par l’intellect, d’autres par l’alcool et lorsque l’affrontement était physique la police n’était pas appelée. S’ils ne pouvaient payer leur facture, le propriétaire de La Rotonde Victor Libion, acceptait souvent un croquis. Aussi les murs des cafés étaient placardés par une collection d’œuvres d’art, qui de nos jours rendraient les conservateurs des plus grands musées frétiller d’envie.
Source : Wikipedia